Une question revient ces derniers jours sur les valeurs technologiques américaines : est-ce le moment d'investir ?

En jouant d’une métaphore, nous assistons davantage au dégonflement d'une baudruche qui s'était créée depuis les dix dernières années sur des modèles économiques qui sont très puissants. La valorisation ne fait pas tout, même si elle est élevée, il est essentiel de publier de bons résultats.

Certains certaines sociétés réalisent peu de bénéfices et se sont déjà cassé la figure de plus de 50%. Les GAFAM qui réalisent d'énormes bénéfices ont un peu au moins reculé. C’est Amazon qui est la GAFAM qui a le plus reculé en perdant 30%, Apple a elle perdu Apple 15%.

Dans ce contexte certains investisseurs se demandent si les valeurs technologiques américaines restent investissables. Avec de tels niveaux de volatilité, la tendance serait d’attendre que le climat se calme. La volatilité est l'ami du gérant, de l'acheteur et du vendeur, cependant dans ce contexte un peu critique, il n’y a pas de précipitation à avoir pour acheter ces valeurs.

Toutes ces sociétés, y compris Microsoft avec son deal Activision, reposent sur la monnaie de l'attraction des clients. Comme tous les modèles économiques il faut des clients, cependant il est sûrement plus aisé d’attirer avec des jeux vidéo qu’avec des séries. En effet, Netflix s’est vu chuter dans la Tech Américaine à la suite de la publication de ces prévisions jugées décevantes.

De nombreux investisseurs cherchent à présent un point d’entrée. Il sera primordial d’identifier les prémices de la renaissance de la conquête d’abonnés. Deux questions se posent : « Était-ce un accident de parcours ? » et « Quels sont les prochains investissements en matière de conquête d’abonnés : projets, séries, films, expériences utilisateurs, etc… »

L’éventuelle fin de la crise COVID 19 pourrait impacter négativement Netflix dont une partie de son business repose sur le travail de ses abonnés. Aux États-Unis, la bulle technologique se dégonfle depuis quelques jours, tout comme les taux d’intérêts. L’économie Américaine, comme l’économie Mondiale, pourraient supporter une éventuelle hausse des taux contrairement aux valeurs technologiques qui y sont très sensibles.

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